venerdì 6 ottobre 2006

A lifetime of questions, tears on your cheek...

Ho un peso soffocante dentro di me, posizionato da qualche parte fra il cuore e lo stomaco...ed è come se si stesse espandendo senza lasciarmi il tempo di capire da cosa è originato.
Mi manca il respiro e so che non sono io la persona spenta seduta a questa scrivania che fa finta di lavorare sorridente come sempre. Quel sorriso non è il mio, non mi appartiene.
Forse avrei solo bisogno di piangere, un bel pianto lungo, liberatorio, alla fine del quale la stanchezza lascia il posto ad una tranquilla pace interiore.
La cosa peggiore, è che non riesco più a piangere...

J'ai un poids étouffant à l'intérieur de moi, positionné quelque part entre le coeur et l'estomac...et c'est comme s'il était en train de s'élargir sans me laisser le temps de comprendre la cause de son origine.
J'ai le souffle coupé et je sais que c'est pas moi la personne grise assise à ce bureau, qui fait semblant de travailler avec un sourire comme d'habitude. Ce sourire n'est pas à moi, il ne m'appartient pas.
Peut-etre j'aurais seulement besoin de pleurer, un bon pleur long, libérateur, à la fin duquel la fatigue laisse sa place à une tranquille paix intérieure.
La pire chose, c'est que j'arrive plus à pleurer...

I've got a smothering weight inside me, placed somewhere between the heart and the stomach...and it's like it's expanding without giving me the time to understand which is the cause of its origin.
I'm breathless and I know it's not me the dull person sitting at this desk, pretending to work as always with a smile. This smile is not mine, it doesn't belong to me.
Maybe I just need to cry, a good, long, cathartic cry after which a quiet inner peace replaces the weariness.
The worst thing is, that I don't manage to cry anymore...

2 commenti:

Isa Rock On!! ha detto...

Ah pauvre toi!!

Je comprends ce que tu veux dire. Je me sens un peu comme cela ces temps-ci..

Samedi après-midi, pour une raison vraiment ridicule, je me suis mise à pleurer. J'imagine que c'était tout ce que j'avais accumulé. J'ai pleuré beaucoup et longtemps, mais cela m'a fait du bien je crois

Emanuela ha detto...

oui...heureusement samedi j'ai passé toute la journée avec mon amie (celle qui m'a fait la surprise dimanche) et le fait de lui parler longtemps et de voir que c'était ce dont j'avais besoin m'a tellement soulagée...